L'ambition de la société Keynectis était d'éviter l'ingérence de services étrangers au sein du système de la certification électronique notamment utilisée par la Direction Générale de l'Armement. Une alliance française s'était alors constituée en 2004 sous l'autorité de Thierry Dassault entre Gemplus, PK7 et Certplus. En quelques années, Keynectis (devenue IDnomic en 2015), a rencontré un grand succès avant d'être cédée à ATOS en 2019.

Notre pays est exposé au risque de dépendance technologique des supercalculateurs du groupe Bull pour notre dissuasion nucléaire. Or, Bull a été repris par Atos en 2014 dont la valeur boursière a brutalement chuté à partir de 2022 l'exposant  ainsi à une OPA hostile. Un groupe d'entrepreneurs de la French Tech a proposé son aide aux autorités pour tenter de préserver sous contrôle français les systèmes les plus sensibles.